Pour qui la plage ??

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Nico85

21-05-2009 Concerne Capbreton

Votée lors du dernier Conseil municipal, la décision de faire appel à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) pour renforcer ses effectifs de surveillants des plages, a fait grincer les dents de l'opposition qui a finalement voté contre.

Cet été, le ministère de l'Intérieur met à la disposition de Capbreton 13 CRS au lieu de 16, incitant (obligeant ?) la commune à conclure une convention de partenariat avec la SNSM, leur fournissant ainsi trois recrues supplémentaires du 1er juillet au 31 août : un chef de poste, un adjoint et un sauveteur qualifié.

Pour info, sur les cinq postes de secours répartis le long des plages, la cité portuaire a besoin de 46 à 47 surveillants de plage qualifiés. L'an passé, 31 civils complétaient les 16 CRS, cette année, ils devraient être entre 33 et 34.

Un choix du Ministère

L'opposition menée par Stéphanie Dubarry s'interroge sur le caractère obligatoire de la signature de cette convention avec la SNSM. « Avez-vous consulté le club de sauvetage côtier de Capbreton ? Et le comité départemental de la Fédération française de sauvetage et de secourisme ? » « C'est une décision de Michèle Alliot-Marie, un choix du ministère de l'Intérieur dans le cadre du retrait progressif des CRS sur les plages », explique Patrick Laclédère, premier adjoint et maître de séance (le député-maire Jean-Pierre Dufau étant absent). « Nous attendons la réponse du ministère de l'Intérieur pour savoir si c'est bien une obligation », renvoie Corine Dehez, élue d'opposition, mariée à Bernard Dehez, co-président du club de sauvetage côtier d'Hossegor, association sous l'égide de la fédération et reconnue d'utilité publique.

Autant dire que c'est un sujet qui lui tient à coeur. « Rien n'est sûr pour l'instant concernant cette obligation, j'insiste. Certaines communes font appel aux sauveteurs issus des clubs en juin et en septembre et ne les embauchent pas en juillet et août. Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas travailler les clubs locaux formateurs, au moins à Capbreton et à Hossegor ? Les sauveteurs sont aussi bien formés et connaissent les dangers de l'océan Atlantique. Une embauche locale limiterait aussi des coûts de logement pour des MNS venus d'ailleurs. »

Beaucoup de questions encore en suspens, l'été approchant devrait apporter quelques réponses. Au moins, un constat est sûr : le nombre de CRS diminue d'année en année et les remplacer suscite bien des polémiques, voire de la compétition.
Auteur : Fabien Rabatel

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